« - NON ! Il n’en est pas question !!!! »

La fille qui gueule là ? Et bien c’est moi. Qui moi ? Et bien moi ! Bon okay, vous l’aurez voulu, je me présente : Je m’appelle Zénith Lola Davids. J’ai vingt-quatre printemps et je suis née à Los Angeles. Pourtant, je n’ai jamais été fille unique. En effet, le même jour que moi, naquit aussi ma sœur jumelle Eléa. On a toujours dit que les jumeaux avaient un lien spécial. Je ne peux que vous le confirmer. On a toujours été très différentes elle et moi et pourtant, je ne pouvais imaginer ma vie sans elle. On se disputait souvent mais dès que quelqu’un s’attaquait à l’une de nous, l’autre prenait sa défense. Ca a toujours fonctionné comme ça, du moins… avant…Mais avant ce tragique incident, il y eut la naissance de mes frères, mes petits cœurs. Ils ont toujours détesté que je les appelle comme ça mais moi, je continuais quoi qu’ils puissent dire. Deux années après la naissance d’Eléa et moi-même, ma mère a accouché de deux petits garçons, à croire que mes parents étaient très fertiles puisque deux portées de jumeaux, c’est très rare. Enfin bon, nous vivions dans une petite maison à Los Angeles, nous n’étions pas riches mais nous ne manquions de rien. Nous étions heureux après tout. A l’école, j’étais beaucoup trop agitée d’après les maîtresse. J’avais besoin de me dépenser, de bouger. Rester des heures dans une salle de classe, ça me saoulait vraiment. De ce fait, mon père a eut l’idée de m’inscrire à un club de sport. Mais lequel ? C’était la grande question. J’ai testé toute sorte de sport s’en vraiment aimer ça puis un jour, en regardant la télévision avec mon paternel, je suis tombée raide dingue du basketball. Mon idole : Mickael Jordan. Mon père m’y inscrivit alors et je canalisa mon surplus d’énergie dans ce sport que j’aimais tant. Je n’étais pas une gamine très féminine. Longs shorts en jean, t-shirt à l’effigie de mes groupes de musique favoris, converses, casquette de travers, j’avais tout du petit bonhomme à seulement dix ans. Evidemment, j’avais beaucoup plus d’amis garçons que filles, ces dernières ne comprenant pas ma manie à vouloir m’habiller comme un garçon. La seule à me comprendre, c’était ma sœur, la seule à ne pas me juger et à me montrer que toutes les filles n’étaient pas des pestes après tout.

Puis, l’adolescence arriva rapidement. J’étais très proche de mes frères, bien que j’étais beaucoup plus complice avec Mika qu’avec James. Ne vous méprenez pas, j’aimais de tout mon cœur mon petit Jamesounet, seulement, je passais moins de temps avec lui. J’avais toujours cette passion pour le basket qui me faisait me sentir moi, vraiment moi. A l’école j’avais un niveau correct bien que tout le monde ne cessait de dire que je pouvais faire mieux. Je jouais la facilité, je le savais et pourtant, je m’en fichait. Je commença peu à peu à m’habiller un peu plus en « fille », tout en gardant ce petit côté brusque qu’on les garçons. J’avais cette étrange envie de leur plaire, chose qui ne m’était jusque là jamais arrivée. Ce fut surement la rencontre avec Maxime, un garçon de mon groupe d’amis qui changea ma perception de la vie et de l’amour. Avant Max, l’amour pour moi, ça semblait complètement débile, j’avais cette impression que les gens amoureux étaient trop niais et semblait constamment avoir le cerveau ramolli. Avec Max, j’avais ce sourire débile peint sur ma figure, j’avais le cœur qui battait si fort et cette envie qu’il m’embrasse. Chose qu’il fit au bout d’une année de petits regards et sourires. Max et moi, on resta un certain temps ensemble. Il était mon premier amour mais aussi l’homme avec qui je partagea mes premières fois.

A dix neuf ans, je me retrouvais encore chez mes parents, mon diplôme en poche, faisant des études de droit à la faculté de L.A, célibataire. Max m’avait quitté à la fin du secondaire pour, je cite « vivre sa vie ». Je ne pouvais lui en vouloir bien que j’étais encore meurtrie de cette séparation. A cette période, il y eu un gros conflit entre mes parents, des disputes en ne plus finir, des enguelades horribles où des mots déplacés ne cessaient de fuser. C’est à cette période que mes frères quittèrent le domicile familiale pour vivre dans un appartement pas très loin. On se retrouva alors seule, Eléa et moi, seule contre l’adversité. Nous nous soutenions, l’une sans l’autre, nous étions perdues. Nos vies n’étaient pas au plus haut mais nous nous violions la face. Mes études me faisaient chier, mes frères me manquaient, mes parents me saoulaient, ma vie amoureuse me déprimée, j’avais cette impression de ne rien avoir, de ne pas être libre. Puis, ma sœur rencontra ce type, comment s’appelait-t-il déjà … JULIAN !!! Ma sœur en était dingue, j’étais heureuse pour elle jusqu’au jour où… elle me le présenta. Il avait ce côté mystérieux et machiavélique dans le regard. Il n’était pas clair. J’ai toujours eu de bons pressentiment en ce qui concernait les gens, et j’en avait un mauvais concernant Julian. Ma sœur ne voulait rien entendre, et c’est à cette période que tout changea, qu’elle sortit de ma vie. Une dure période s’en suivit.

Je me remettais en cause sans cesse, je m’engueulais avec mes parents, je n’avais plus rien à L.A mise à part Mike peut-être. Je pris alors la décision de partir de Los Angeles, d’abandonner mes études de droit. Je pris alors le premier billet d’avion, direction Paris et m’envola presque sans un sous en poche. Là bas, j’eus la chance de rencontrer Aline, une fille, une étudiant du même âge que moi. Elle m’hébergea et m’aida à trouver du travail. J’étais serveuse dans le restaurant de ses parents, des gens adorables qui me prirent en affection. Je n’avais plus vraiment de contact avec ma famille mise à part avec Mike. Les années passèrent je vivais ma petite vie jusqu’au jour où…

« - NON ! Il n’en est pas question !!!! »

Le jour où Aline m’offrit ce ticket pour une croisière sur l’Aloa. Je ne voulais pas de vacances et encore moins partir toute seule. Mais je n’avais pas le choix à en voir la tête que tirait Aline. Je me renseigna et à mon grand bonheur mon frère, Mike faisait aussi cette croisière, J’embarqua alors pour l’Aloa.

Soyons francs, Zénith ne voulait pas faire cette croisière. C’est donc avec peu d’enthousiasme qu’elle se rendit au lieu de rendez-vous, sa valise et meilleure amie avec elle. La peur au ventre, elle n’avait jamais été très rassurée en bateau et l’idée de passer quelques mois à bord d’un engin flottant la rendait nerveuse. Mais Aline n’en avait que faire. D’après elle, ça lui ferait le plus grand bien. Elle n’avait pas le choix de toute façon. Etrangement, dès que l’énorme paquebot se présenta devant son regard azur, Zénith n’eut plus peur. Il y avait tant de monde, tant de familles, d’enfants, de couples. Des gens bien différents d’elle. Elle embarqua, son ticket à la main puis déposa rapidement sa valise dans sa cabine avant de courir sur le pont pour faire coucou à sa meilleure amie. Elle avait toujours trouvé ça débile et pourtant, c’était bien elle là, la larme à l’œil et la main s’agitant dans les airs. Le bateau quitta alors le port, la demoiselle secouant vivement la tête et lâchant un « p’tain qu’est-ce qu’il me prend ? » qui choqua une petite famille non loin d’elle. Mais elle était comme ça Zénith, un brin vulgaire et très naturelle. C’était son côté brute de poire, dira-t-on ! Et malgré ses réticences, ce bateau était une vraie merveille, d’un luxe sans égal et d’un confort très appréciable. Zénith se sentait un peu seule mais bon, c’était un cadeau, il fallait bien qu’elle en profite. Elle décida alors de mettre sa fierté et ses préjugés de côté et de profiter.

prénom : Lisa âge : 17 ans comment as-tu atterri ici ? par hasard en allant de forum à forum... code du réglement : Prêt pour une nouvelle croisière ?! avatar : Jessica Stroup (a) le mot de la fin : superbe forum (aaa)