Nom et prénom(s) : Jagger Lane Hastings-Warren
Date et lieu de naissance : 15 juillet 1987 (24ans)
Lieu d'habitation : Il a longtemps vécu à Los Angeles, mais depuis ses 18 ans, il n'a pas arrêté de changer de domicile, à travers le monde.
Statut civil : Célibataire.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Caractère : Passif Patient Calme Posé Sûr de lui Sarcastique Un brin arrogant Charmeur Intelligent Indépendant Sans attache Sincère Peut paraître froid aux premiers abords Franc

Lennon Hastings-Warren, son enfance, pas toujours dorée.
« Jagger a toujours été un enfant plein de joie de vivre, toujours souriant. Mon fils était ma petite fierté. Élève modèle, sociable, ... En somme, le petit garçon dont toute famille rêvait. Cependant, lorsque son père Maxwell Sevenfold me quitta du jour au lendemain, il y eut comme un effondrement de notre petit havre de paix. Je reconnais que j'ai peu à peu délaissé mon fils face à mes problèmes personnels. Virée de mon job, j'eus de plus en plus de mal à boucler les fins de mois et il arrivait que, certains jours, nous devions nous priver de manger. Mais Jagger me soutenait, quoiqu'il arrive. Du haut de ses huit années, on aurait pu croire qu'il était le plus adulte de nous deux. Ça me faisait sourire, mais me désolait à la fois. J'étais une mère indigne. En instance de divorce, je craignais qu'on me retire la garde de mon fils mais à ma plus grande surprise, Maxwell renonçait sans hésitation à ce droit. Face à cette nouvelle, Jagger fut très touché ... Pendant toute son enfance, il avait aimé un père qui ne l'aimait pas en retour. Alors qu'est-ce qui l'avait retenu pendant toutes ces années ? C'est bien plus tard que j'appris qu'il était un ancien dealer, qui avait des complications avec la justice. Pour se racheter, il avait décidé de se mêler aux citoyens en m'épousant et en me faisant un enfant. Mais tout ça, ces fausses déclarations, ce mariage, ... ce n'était que mensonges. Ne supportant pas la "normalité", il avait préféré fuir. Et Jagger, dans tout ça, ne faisait que subir les conséquences. »

Maxyne Cartwright, son adolescence, ses années bonheur.
« Jagger était mon voisin et faisait office de mon meilleur ami. On s'est rencontré dans les bacs à sable, on a étudié dans la même école primaire, on faisait nos devoirs ensemble, il savait tout de moi et je savais tout de lui. Quand j'appris que ses parents divorçaient, j'ai eu peur qu'on l'éloigne de moi, qu'on me l'arrache. Il faisait partie apparente de ma vie, et je ne me voyais pas grandir sans lui à mes côtés. Mais son père ne voulait plus aucune nouvelle des Hastings-Warren, ce qui, d'un côté me soulagea, mais de l'autre m'attrista. J'étais un pilier pour Jagger durant cette terrible épreuve. Avec tous les problèmes qu'il avait avec sa mère, je crois que, sans moi, il aurait vite sombré dans la dépression. Mes parents vinrent alors à leur aide. Ils en avaient vraiment besoin. Lorsqu'ils avaient des problèmes financiers, on s'arrangeait pour les inviter à dîner et on les logeait lorsqu'on leur coupait l'eau chaude et l'électricité. A l'âge de 10 ans, sa mère, Lennon, finit par trouver un travail stable. Elle ne nous en disait pas plus mais ce job lui accaparait tout son temps. Parfois même, elle ne rentrait pas le soir et nous devions héberger Jagger. Ça dura comme ça plusieurs années, et le lien qui nous unissait, Jagger et moi, était de plus en plus fort. Je crois qu'il a fini par tomber amoureux de moi, mais je ne ressentais pas le même amour que lui. Je l'aimais, oui, mais comme un frère. Et puis, après tout, c'est comme s'il faisait partie de la famille. Plus on passait du temps ensemble, plus il semblait oublier ses problèmes. Un jour, il m'avoua que son plus grand rêve, c'était de vivre à mes côtés jusqu'à sa mort. J'avais souri parce que, moi aussi, je ne désirais que ça. »

J. Lane H-Warren, le jour où tout a changé
« Le destin s'était bien foutu de moi. A croire que, depuis que je suis né, il avait décidé de m'achever jusqu'au bout. Et là, il avait fait fort. Il m'avait frappé en plein coeur. J'avais 18 ans, et Maxyne 17. Comme d'habitude, on était sorti avec une bande de potes, pour célébrer la fin de l'année scolaire. Ce soir-là, j'avais tout prévu d'avance : j'allais faire ma déclaration. Je ne savais pas exactement de quelle manière, mais je voulais enfin faire avancer les choses. Depuis huit ans, j'avais gardé mes sentiments à son égard pour moi. Il était temps que je les fasse jaillir, que je me débarrasse de tout ce poids. J'étais décidé. Je l'avais entraîné à l'extérieur, afin qu'on soit tranquilles. La nuit était tombée depuis longtemps, mais ça jouait en ma faveur puisque, de la sorte, je ne voyais pas son visage et je n'étais pas déconcentré. J'avais la respiration haletante, le coeur qui s'emballait. Mais j'étais prêt. Je lui déballais alors tout ce que je ressentais depuis le début, depuis le jour où elle m'a aidé à garder la tête à la surface, ... Et je prononçais ces trois mots, sûr de moi : "je t'aime". Il y a quelque secondes, je ne m'en serais pas senti capable, mais je l'avais fait. Un sentiment de fierté gonfla en moi. Je pus enfin la regarder dans ses yeux. Mais elle ne me regardait pas de la même façon. Elle semblait triste, voire même peinée. Elle baissa la tête et elle se mit à pleurer, en m'accusant d'avoir tout gâché. Elle disait que je n'avais pas le droit de l'aimer comme je le faisais, car elle se sentait affreusement égoïste qu'elle ne puisse pas m'aimer en retour. Ce fut un premier coup en plein coeur. Je reculais, blessé et elle s'enfuit. Mais je ne voulais pas la laisser partir comme ça. Je lui courus après, tentant de lui faire savoir que c'était pas grave. Je n'avais pas besoin que ces sentiments soient réciproques pour que je sois heureux. Après tout, aimer est plus fort que d'être aimé, non ? Mais on arriva dans une ruelle sombre, étroite, que seules les lampadaires éclairaient de leur faible lumière. On put apercevoir, malgré l'obscurité, deux gars, bâtis comme des taureaux, entrain de tabasser un pauvre homme, recroquevillé sur lui-même. Lorsqu'ils remarquèrent notre présence, l'un deux s'empressa de sortir un flingue de sa ceinture. Avant que je ne puisse faire quoique ce soit, il tirait déjà sur Maxyne. Sous mes yeux, elle s'écroula à même le sol, morte à la seconde où la balle avait traversé sa poitrine. Mon coeur se déchira en même temps que le sien. J'eus voulu hurler, mais les deux criminels m'avaient en cible. Je me mis à courir, hors d'haleine, peur que la mort ne m'attrape à mon tour. u.c »

Témoignages d'un client et d'une conquête.
u.c

Avant d'embarquer sur son bateau, le capitaine aimerait vous poser quelques questions sur votre venue et vous connaitre un peu plus. Les premières questions posées sont bien sûr à rédiger, quant aux suivantes, vous pouvez répondre directement.

Bonjour, ici le capitaine de ce bateau, mais vous pouvez m'appeler capitaine Valdore. Aujourd'hui est un grand jour, nous entamons une croisière à travers le monde et sans limitation de durée ! Voici ma première question, pourquoi avoir embarqué à bord de l'Aloa Liberta ?
Pour fuir, sûrement. Je m'étais déjà exilé à Hawaii, mais je déteste rester trop longtemps sur place. J'ai besoin de mouvement. Alors quand j'ai entendu qu'un certain "Aloa Liberta" faisait escale par ici, je me suis lancé. Et puis, qui sait, je me trouverais peut-être de nouveaux clients sur ce bateau ... J'ai besoin de fric ces derniers temps.

Quel pays aimeriez-vous visiter ? Et puis-je savoir pour quelles raisons ?
Honnêtement, j'en ai rien à foutre. Je vais, je viens. Et puis, depuis que je suis majeur, j'ai déjà visité un peu les quatre coins du monde. Et comme je déteste être statique, je n'arrête pas de bouger d'un endroit à un autre. Peut-être que j'aimerais bien m'arrêter en Australie. J'ai un pote là-bas qui me doit encore un tas de fric. Quelques histoires personnelles, si vous voyez ce que je veux dire.

Si vous ne pouvez emmener qu'un seul objet sur une île déserte, lequel serait-il ?
Mon tabac à rouler. Et puis, je fumerais jusqu'à ne plus sentir mes poumons.

Maintenant, que je connais toutes les raisons qui vous ont poussés à embarquer sur l'Aloa Liberta, puis-je me permettre de vous poser quelques questions un peu plus.. comment dire, personnelles ? Excusez ma curiosité mais je me dois de connaître chaque voyageur qui met le pied sur mon bateau. Votre soirée, vous la passez à jouer au casino, à danser à la discothèque ou non loin du bar ?
Non loin du bar, là où certains clients m'attendent. Je leur file leur dope, ils me payent, et je me casse dans ma cabine.

Un de vos buts principaux en venant ici, est-ce de faire de nouvelles rencontres, de trouver le grand amour ou d'ajouter de nouvelles conquêtes à votre liste ?
J'ai pas de but dans ma vie. Tout ce qui m'importe, c'est de m'enrichir sur le dos de personnes qui pensent que la drogue, c'est cool mais qui sont tellement stupides qu'ils ne voient pas qu'ils foncent droit dans le mur. Enfin bon, c'est pas comme si je m'intéressais à leurs vies pitoyables.